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Posté par Jean Duchêne le 10 avril 2023
Quelques commentaires sur « De grandes espérances » de S Descloux à contre-courant de l’avis général. Ce film pour moi a les mêmes défauts que son précédent, « la campagne de France », son regard sur la politique. Pour le réalisateur la politique se concentre sur des individualités fortes, ici Madeleine et Gabrielle, l’attachée parlementaire. Or la politique ce n’est pas seulement, ni même principalement rédiger et faire voter des lois, c’est une action collective quotidienne dans son quartier, son entreprise, dans les associations, etc., domaine absolument absent du film à part la mobilisation dans l’usine qui sert de faire-valoir au projet de loi de Gabrielle. Par ailleurs, je ne comprend pas l’intention de l’auteur. Le plan final, réunissant Madeleine et son père dans la voiture ne marque pas la moindre distance du réalisateur par rapport à l’acte de son héroïne. La leçon est qu’on ne peut pas faire de politique sans mentir et se compromettre, à l’image de Gabrielle qui représente l’avenir de Madeleine. Je crois que c’est faux. Si pour s’en sortir les fils et filles de prolo doivent se comporter de la même façon que les bourgeois, mentir comme eux, il y a de quoi vous dégoûter de l’engagement politique. En résumé un vrai film de droite, ce qui ne déplaira pas à certains mais qui pour ceux qui croient qu’on peut encore changer la vie par l’engagement politique est totalement démoralisant.
Merci Jean pour cette analyse qui me convient et que je n’aurais pas eu toute seule
Posté par Jean Duchêne le 14 avril 2023
« Est-il possible de repeindre en rose le film « Chili 1976 » ?
Dans notre débat post « Chili 1 976 » nous avons discuté, à juste titre, du contexte politique du film. Par contre nous n’avons pas assez insisté – à mon avis – sur la mise en scène, sur sa forme esthétique, qui le distingue des autres films sur le sujet.
Le sujet du film est la paranoïa, la peur qui s’installe progressivement, la méfiance de tous envers tous. Cette paranoïa l’auteur nous la fait éprouver par de purs moyens cinématographiques : la musique bien sûr, les éclairages contrastés dans certaines scènes nocturnes d’intérieurs et surtout dans l’utilisation de la couleur rose (un rouge dénaturé).
Celle-ci apparaît pour la première fois dans le magasin de peintures quand au même moment d’une scène d’arrestation a lieu dans le hors champ du film quelques gouttes roses tombent sur l’escarpin de Carmen. C’est le début de la contamination. En effet, chaque fois que Carmen sera en « mission », en danger, le rose deviendra la couleur dominante de la photo . La couleur rose apparaîtra aussi dans l’appareil mixé pour la préparation du gâteau. Et dans le plan final la couleur du plan vire au rouge.
Cette couleur est si importante pour la réalisatrice qu’elle la fera contaminer l’ensemble du titre et du plan final dans les génériques de début et de fin du film.
bien intéressant ce commentaire sur la couleur rose. il faudrait que je le revois avec cette couleur dans les yeux!